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Document de travail – Conférence de Lisbonne: «Le travail décent et l’éducation: Investir dans l’égalité des chances pour tous»

I.   Léducation, un droit fondamental pour tous:

Un impératif de paix, de développement et de recherche de la prospérité dune part, de cohésion sociale, de vie avec le changement global et dapprentissage tout au long de la vie de lautre.

Les besoins en matière d’éducation, la manière dont l’éducation est réellement financée et les systèmes nationaux en soi varient grandement de par le monde : un manque dramatique d’éducation élémentaire pour les plus pauvres, en particulier pour les jeunes filles, la réforme des systèmes d’éducation établis depuis longtemps dans le monde « développé », le besoin de garder informés les gens qui travaillent, y compris les plus âgés, des exigences changeantes du monde du travail ainsi que le fait de permettre à toutes sortes de personnes vulnérables de participer à la société dans son ensemble ou de préserver le secteur attrayant R&D nécessaire aux bonnes performances des économies « post-industrielles ».

 

II.   Un financement approprié, ainsi que des structures adaptées pour un changement durable du système.

En termes généraux, nos objectifs doivent inclure les points suivants :

Nous ne devons pas oublier que le secteur public, la société civile et les syndicats devraient être intégrés à la préparation des travailleurs en les aidant à développer et/ou valider la qualification, les compétences et le savoir requis pour obtenir un travail décent, plutôt que de s’appuyer « automatiquement » sur les besoins bruts des marchés pour orienter les bons choix dans l’enseignement.

Nous devons mieux cibler les ressources disponibles, nous avons besoins de plus de programmes pour aider les jeunes à élargir leur horizon et leur qualification, leurs compétences et leur savoir, ainsi quun programme pour le développement des talents grâce auquel les décideurs garantiraient que les enfants talentueux vivant dans la pauvreté et l’exclusion sociale aient la possibilité d’étudier ce qu’ils souhaitent pour avoir la chance de déployer l’ensemble de leur potentiel.

En termes concrets:

Nous demandons que les mesures daustérité nentrainent pas de compression budgétaire dans léducation!

Nous demandons que chacun contribue et paye sa « quote-part » dans le financement de léducation pour tous!

Nous demandons que l’éducation mène à des emplois de qualité, aussi pour les nouveaux travailleurs que pour les travailleurs plus âgés qui reviennent sur le marché du travail et qui, en retour, généreront un financement pour une formation plus poussée.

Nous demandons que la distinction artificielle faite entre les financements « développés » et « en cours de développement » ne soit pas perpétuée, mais requérons un engagement général envers des obligations adaptées aux possibilités spécifiques de chacun et leur réalisation. Cest la raison pour laquelle nous recommandons (conformément aux lignes directrices de lUNESCO) que la garantie dune éducation de qualité équitable et lapprentissage tout au long de la vie pour tous en 2030 devienne un objectif de lagenda post-2015!

Nous demandons la transparence et la bonne gouvernance pour tous les budgets nationaux, ainsi que pour les parts de budget réservées à léducation!

Nous demandons un accès égalitaire aux leçons apprises par tous les participants concernant le processus de progrès du financement de léducation à travers le monde!

Nous demandons que les systèmes nationaux disposant dune richesse établie en ressources les rendent accessibles et les partagent plus et mieux avec des systèmes ayant moins de ressources à leur disposition!