Nous sommes profondément préoccupés par la déclaration du président américain Donald Trump selon laquelle « il est temps pour les États-Unis de reconnaître pleinement la souveraineté d’Israël sur le Golan ». Cette décision unilatérale ne tient pas compte du droit international et met en péril une future paix globale au Moyen-Orient.
Le plateau du Golan, qui appartenait auparavant à la Syrie, a été conquis par les forces israéliennes pendant la guerre en juin 1967. Israël a appliqué sa loi à l’est du territoire du lac de Tibériade par la loi du plateau du Golan en 1981. Nous soutenons la résolution 497 des Nations Unies, qui a été adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité et qui déclare que la décision d’Israël est « sans effet juridique sur le plan international ». L’Alliance progressiste réaffirme le principe de la Charte de l’ONU selon lequel l’acquisition de territoires par la force est inadmissible. Nous estimons qu’il est dangereux que le président des États-Unis soit prêt à rompre avec ce principe de base.
L’avenir des hauteurs du Golan peut uniquement être décidé dans le cadre d’un traité de paix global entre toutes les parties concernées.