PUBLIÉ LE septembre 25, 2019
Compte tenu de la crise prolongée au Nicaragua, l’Alliance progressiste :
- Réclame que le gouvernement de Daniel Ortega mette immédiatement fin aux persécutions, au harcèlement et aux menaces visant les opposants, les dirigeants, les militants sociaux et les anciens prisonniers politiques.
- Demande la libération de plus de 130 personnes qui sont toujours détenues dans les prisons pour des raisons politiques.
- Réclame au gouvernement de Daniel Ortega de respecter les accords signés à la table des négociations avec l’Alliance civique en mars de cette année et qui se résument par la libération totale et inconditionnelle des prisonniers politiques, le rétablissement du respect des libertés des citoyens constitutionnellement reconnues, en particulier celles d’organisation, de mobilisation et de presse.
- Engage le gouvernement de Daniel Ortega à accepter, en matière de droits de l’homme, les recommandations de la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, présentées le 10 septembre de cette année.
- Invite les gouvernements du monde entier, les mouvements de solidarité et la communauté internationale à prendre les mesures qui s’imposent pour contribuer au rétablissement d’une paix solide avec justice et démocratie au Nicaragua.
- Réitère sa solidarité avec les forces progressistes et démocratiques du Nicaragua, en particulier avec l’Unité Nationale Bleue et Blanche (UNAB), un vaste espace de convergence des forces progressistes, ainsi qu’avec l’Alliance Civique pour la Démocratie.