Message de clôture de la IXe Convention Nationale
Suyen Barahona, président de l’Unamos
Chers délégués :
Notre IXe Convention Nationale conclut aujourd’hui une journée extraordinaire de démocratie, de débats et d’échanges.
Nous sommes Unamos, une union de personnes engagées en faveur de la démocratie et de la justice, du progrès intégral et social, de la création d’opportunités, de la solidarité et de la souveraineté nationale.
Nous sommes une force démocratique, car nous croyons fermement que la démocratie ne peut être promue en profondeur qu’en étant démocratique dans tous les espaces auxquels nous participons.
Nous sommes une force de renouveau parce que nous nous sommes engagés à changer la société nicaraguayenne, sa culture politique et sociale, afin d’éliminer l’autoritarisme, l’intolérance et la violence et de contribuer à la construction d’une société pacifique et équitable, avec la pleine jouissance des droits de l’homme. Nous sommes une force toujours ouverte à une évolution permanente pour servir le Nicaragua.
Nous sommes un parti aux portes ouvertes, où tout nicaraguayen a sa place, quel que soit son origine ou son parcours, quelle que soit son expérience, pour autant qu’il aspire à un Nicaragua démocratique, avec des opportunités, du progrès, de la justice et de la solidarité.
Nous sommes Unamos, parce que nous croyons en la nécessaire unité de tous les Nicaraguayens pour avancer, pour laisser derrière nous la dictature qui nous empêche d’avancer et de progresser vers un Nicaragua meilleur.
La majorité des nicaraguayens subissent les conséquences du régime Ortega Murillo : chômage, pauvreté, bas salaires, eau et électricité plus chères, une nouvelle et très grave vague de Covid 19. Les producteurs, les petits et moyens entrepreneurs et les commerçants souffrent également de la crise.
Il y a près de 120 prisonniers politiques dans les pires conditions des prisons de la dictature ; des dizaines de milliers de nicaraguayens, femmes et hommes, en exil, traversant toutes sortes d’épreuves, eux et leurs familles. Il y a des milliers de personnes persécutées et harcelées.
La répression est là, essayant de nous convaincre d’arrêter de nous battre. Mais dans cette Convention, nous avons dit haut et fort que nous continuerons à lutter, à nous organiser et à nous mobiliser, à affronter la dictature et à construire le Nicaragua dans lequel nous avons tous notre place.
Aucun pacte, ni petit ni grand, ne sauvera le Nicaragua. Aucun pacte, petit ou grand, ne nous libérera de la dictature. Seule la somme de toutes les énergies, l’unité de toutes les forces, est ce qui peut faire la différence. L’unité pour ouvrir les prisons, pour ouvrir les frontières pour le retour en toute sécurité des personnes exilées, pour obtenir des élections propres et transparentes, pour vaincre le régime qui nous opprime.
À Unamos, nous sommes prêts et disposés à continuer à travailler pour cette unité pluraliste, sans exclusions, qui représente chaque Nicaraguayen, afin qu’avec de l’espoir et un effort commun, nous puissions faire de cette année l’année de la liberté.
Le Nicaragua sera libre !
Managua, le 17 janvier 2021
