L’Alliance progressiste rejette et dénonce l’enlèvement des dirigeants de notre parti allié, l’Unión Democrática Renovadora (UNAMOS), réalisé au Nicaragua par les forces répressives du régime de Daniel Ortega le week-end dernier.
Suyén Barahona, présidente d’UNAMOS, Hugo Torres, vice-président, ainsi que les directeurs Dora María Téllez, Ana Margarita Vijil, Tamara Dávila et Víctor Hugo Tinoco, ont été enlevés et semblent maintenant être sous les ordres de la police, qui répond directement et personnellement à Daniel Ortega.
Notre parti allié, UNAMOS, a développé une lutte civique et pacifique persistante pour obtenir des élections libres au Nicaragua, une opportunité que le régime, accroché au pouvoir, est déterminé à entraver.
En ce moment, plus de 120 personnes sont emprisonnées au Nicaragua pour leurs idées politiques, pour leur désir de liberté. Pratiquement toutes ces personnes ont été emprisonnées sans aucune décision judiciaire.
L’Alliance progressiste exige que l’intégrité physique des camarades et des dirigeants d’Unamos soit respectée et demande leur libération immédiate. Les droits de l’homme du peuple nicaraguayen doivent être respectés.
Nous réitérons notre appel aux gouvernements d’Amérique latine et du monde, à l’Organisation des États américains (OEA), aux institutions et pays de l’Union européenne, aux mouvements de solidarité et à la communauté internationale, afin qu’ils adoptent les mesures et actions nécessaires pour exiger du régime nicaraguayen le respect des droits de l’homme, la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et la réalisation d’élections libres que le peuple nicaraguayen réclame.