Avant les élections américaines de mi-mandat de 2018 et durant le meeting national du DNC, l’Alliance progressiste, le Parti des Socialistes européens et la fondation Friedrich-Ebert ont organisé une campagne de séminaire progressiste en coopération avec leurs partenaires aux États-Unis.
L’idée principale du séminaire était d’organiser un échange de points de vue avec nos partenaires américains sur un agenda progressiste commun au vu des menaces que représentent le nouvel autoritarisme mondial et le populisme. Simultanément, la délégation composée de députés, de dirigeants de partis progressistes et de personnel de campagne du monde entier a débattu de stratégies et de techniques de campagnes progressistes en vue des prochaines élections de mi-mandat.
La délégation s’est d’abord rendue en visite en Pennsylvanie, un des États les plus compétitifs en matière d’élections de mi-mandat de 2018, afin de débattre des meilleures pratiques. La délégation est allée à Philadelphie les 5 et 6 mars pour un échange sur la campagne et la communication politiques ainsi que pour des rencontres avec les dirigeants du parti démocrate de Pennsylvanie et des experts de campagne. La Pennsylvanie est particulièrement intéressante en tant qu’État clé avec ses aspects urbains et ruraux. L’échange sur les méthodes de campagne est vu comme une tâche cruciale du gouvernement pour notre mouvement, car même le meilleur programme d’un parti ne nous aidera pas à évoluer si nous ne remportons pas les élections. Le mercredi 7 mars, le groupe a poursuivi son voyage et s’est rendu à Baltimore pour y rencontrer des défenseurs des droits de l’homme du mouvement Black Lives Matter.
Le voyage s’est poursuivi en vue d’un échange portant sur notre agenda progressiste commun pour contrer le populisme, et le groupe a participé à une série de rencontres à Washington, D.C. les 8 et 9 mars et s’est entretenu à Capitol Hill avec des membres des deux chambres du congrès américain, des organisations progressistes de la société civile et des experts de campagne. Dans le sillage de la montée des nouveaux mouvements populistes et autoritaires, nous avons besoin d’un échange mondial entre les progressistes internationaux et nos amis politiques aux États-Unis sur des stratégies visant à contrer ces tendances. Le populisme et un nouvel autoritarisme sont tous deux en hausse dans le monde et représentent des menaces pour l’ordre mondial et notre agenda progressiste en matière d’égalité des sexes, de lutte contre la discrimination, de promotion des droits des minorités, de tolérance, de liberté des médias et de justice sociale. En tant que mouvement politique international, nous devons faire front commun et développer des réponses et des stratégies communes pour contrer ces menaces. Dans cette optique, la délégation a eu un échange particulièrement inspirant avec le sénateur Bernie Sanders du Vermont sur la façon d’assurer que les structures traditionnelles des partis et les nouveaux mouvements progressistes ne s’excluent pas mutuellement. Le programme s’est conclu par une visite du meeting national du DNC le 10 mars ainsi qu’un échange avec le président du DNC Tom Perez.